Une surcharge d’activité

Bien souvent le déclencheur est une période de forte activité.
Qu’il s’agisse d’une période de musculation intense, d’un travail technique nouveau et répété de très nombreuses fois ou même d’un déménagement, nous retrouvons ce déclencheur commun qui fait basculer irrémédiablement l’épaule dans une situation conflictuelle sans issue.

Un point sur les connaissances

Nous savons aujourd’hui encore bien peu de choses sur la pathologie en elle-même mais les derniers éléments scientifiques s’accordent à dire que le meilleur pronostic est lié à la sollicitation et au travail actif de l’épaule.

Le traitement

Cette actualisation du traitement permet de proposer un travail efficace et de qualité sans se perdre dans des voies sans issues.
Nous proposons dans ce cadre un traitement articulé autour de trois axes :

  1. mobilisations par le kinésithérapeute
    Préalable au travail actif et en fonction du bilan des mobilités articulaires de l’épaule ; le kinésithérapeute effectuera des mobilisations et les manipulations nécessaires pour assouplir les tissus et améliorer la qualité du mouvement articulaire. Ces mobilisations sont faites en début de séance pour permettre d’optimiser le travail actif en le rendant moins douloureux et plus ample.

  2. mobilisations actives de la scapula (omoplate)
    La mobilité de la scapula est à l’origine de la moitié des mouvements de l’épaule.
    Cependant, pour la majorité des personnes, ces mouvements d’épaule sont d’amplitudes diminuées. Cette restriction de mobilité perturbe les schémas archaïques.
    Un travail précis et accompagné par le kiné des mouvements de la scapula permet souvent de les améliorer et diminue les douleurs.

  3. mobilisations actives globales de l’épaule
    Le plus possible basées sur des mouvements fonctionnels, elles sont effectuées pour faire vivre l’épaule et stabiliser les acquis de la séance. Ce travail peut être très intéressant en association à un travail de gainage ou de l’équilibre.

Un gros travail d’apprentissage est souvent nécessaire pour progresser dans des conditions optimales. Le binôme kinésithérapeute/patient prend alors tout son sens et permet d’aller vers une meilleure compréhension du geste et des corrections à apporter pour des progrès durables.


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